Encore une lettre anonyme qui va dénoncer n noms, je parie ! Elle se justifie mal : ces écrivaillons à contraintes simplistes osent pondre sans fin des lignes isocèles déjà si uniformes jadis. Mais on y devine aussi une invitation au décryptage : quel genre d'art sera employé dans ce pli ? En effet, un bel acrostiche s'y trouve itou, toutefois d'une nébulosité agaçante. On y épelle Fatrasson, terme inconnu. Pourtant tu pourrais séparer ce mot en Fatras son, où l'on devrait alors enregistrer quelque nouvelle proposition... Fantastique, elle nous saute ingénieusement aux yeux, en un exact alignement diagonal : tout comme le romancier Lahougue ou bien le rusé Perec, assez maladroitement hélas, cet amateur a su axer ses èches en direction du secteur inférieur gauche. On lit même mieux si on groupe 41 caractères par ligne. Ainsi oui nous voyons cette explication ! Mais on n établit toujours pas qui en est l'auteur. Encore une lettre anonyme qui va dénoncer n noms, je parie ! Elle se justifie mal : ces écrivaillons à contraintes simplistes osent pondre sans fin des lignes isocèles déjà si uniformes jadis. Mais on y devine aussi une invitation au décryptage : quel genre d'art sera employé dans ce pli ? En effet, un bel acrostiche s'y trouve itou, toutefois d'une nébulosité agaçante. On y épelle Fatrasson, terme inconnu. Pourtant tu pourrais séparer ce mot en Fatras son, où l'on devrait alors enregistrer quelque nouvelle proposition... Fantastique, elle nous saute ingénieusement aux yeux, en un exact alignement diagonal : tout comme le romancier Lahougue ou bien le rusé Perec, assez maladroitement hélas, cet amateur a su axer ses èches en direction du secteur inférieur gauche. On lit même mieux si on groupe 41 caractères par ligne. Ainsi oui nous voyons cette explication ! Mais on n établit toujours pas qui en est l'auteur.
Comme la dernière phrase le suggère, ainsi que le signé terminant le deuxième acrostiche, il y en a évidemment un troisième à découvrir. Indiquer une piste pour que le lecteur la suive encore plus loin est une idée joliment décrite par Borges, et mise en oeuvre par quelques subtils auteurs de romans policiers. Ce cryptogramme est donc une sorte de concentré de polar, racontant l'histoire dans la pièce à conviction même.
Vous allez toutefois être déçus : le nom caché est simplement... le mien, ce qui ne nécessitait pas tant d'efforts. Mais mon but était surtout d'illustrer le concept, à savoir inciter le lecteur à en trouver davantage que ce qui est montré.
Il suffisait en effet de chercher une troisième présentation isocèle pour déchiffrer un dernier acrostiche. Vous pouvez le faire empiriquement sur le texte ci-dessous, en changeant la taille de votre fenêtre. Des rectangles parfaits apparaissent pour certaines largeurs, et il suffit de tester si les lettres de la première colonne font sens.
Encore une lettre anonyme qui va dénoncer n noms, je parie ! Elle se justifie mal : ces écrivaillons à contraintes simplistes osent pondre sans fin des lignes isocèles déjà si uniformes jadis. Mais on y devine aussi une invitation au décryptage : quel genre d'art sera employé dans ce pli ? En effet, un bel acrostiche s'y trouve itou, toutefois d'une nébulosité agaçante. On y épelle Fatrasson, terme inconnu. Pourtant tu pourrais séparer ce mot en Fatras son, où l'on devrait alors enregistrer quelque nouvelle proposition... Fantastique, elle nous saute ingénieusement aux yeux, en un exact alignement diagonal : tout comme le romancier Lahougue ou bien le rusé Perec, assez maladroitement hélas, cet amateur a su axer ses èches en direction du secteur inférieur gauche. On lit même mieux si on groupe 41 caractères par ligne. Ainsi oui nous voyons cette explication ! Mais on n établit toujours pas qui en est l'auteur.
On peut aussi s'inspirer de la décomposition en facteurs premiers du nombre total de caractères de la lettre anonyme, retours à la ligne compris : 924 = 2 × 2 × 3 × 7 × 11. Les deux rectangles initialement proposés correspondent aux produits 21 (lignes) × 44 (colonnes, la dernière contenant les retours chariot) et 22 × 42. Le troisième produit dont je me suis servi est 14 × 66. [Non, la présence des facteurs 14, 42 et 66 n'est pas un hasard pour bibi ;-).]
La signature annoncée était donc en acrostiche de ce rectangle :
Encore une lettre anonyme qui va dénoncer n noms, je parie ! Elle se justifie mal : ces écrivaillons à contraintes simplistes osent pondre sans fin des lignes isocèles déjà si uniformes jadis. Mais on y devine aussi une invitation au décryptage : quel genre d'art sera employé dans ce pli ? En effet, un bel acrostiche s'y trouve itou, toutefois d'une nébulosité agaçante. On y épelle Fatrasson, terme inconnu. Pourtant tu pourrais séparer ce mot en Fatras son, où l'on devrait alors enregistrer quelque nouvelle proposition... Fantastique, elle nous saute ingénieusement aux yeux, en un exact alignement diagonal : tout comme le romancier Lahougue ou bien le rusé Perec, assez maladroitement hélas, cet amateur a su axer ses èches en direction du secteur inférieur gauche. On lit même mieux si on groupe 41 caractères par ligne. Ainsi oui nous voyons cette explication ! Mais on n établit toujours pas qui en est l'auteur.
Par conséquent, le message crypté complet était bébêtement :
En épuisant ce Fatras,
son Encodage t'étonnera ;
signé : Esposito-Farèse
Notez que ces acrostiches respectent aussi les accents.
Le message adressé aux extraterrestres en 1974 utilisait plus intelligemment un total de cases produit de deux nombres premiers, ce qui réduisait considérablement les différents rectangles possibles. Ici, comme certaines présentations ont un nombre pair de lignes, on peut doubler la taille de ces lignes en conservant un rectangle parfait. Du coup, on trouve d'autres acrostiches bizarres comme Ecdgttneain ou Epst-Frs. S'agirait-il des autres noms dénoncés ? ;-)
Du point de vue technique, l'écriture de ce cryptogramme a nécessité le même type de travail que pour cet article d'il y a douze ans.