(nos noirs n'y sont pas, à vous d'y pourvoir)
Horizontal :Osons un truc plutôt dur (pour vous). [Où sont donc nos tronçons obscurs ?]
Horizontal :
I. Rat
III. C pur
Jamais caduc
IV. C toujours pur
Joint au bout du fil
V. S'il apparaît, la proposition suit
Glorification d'antan
VI. Initiation du yoga
Rayons à foison pour un placard
VII. Abus pour nous
Il jouit du pouvoir
IX. Abîmons-nous
[Il y a ici au moins dix variations, dont
« Maux d'animaux sans C », qui a l'air plus dur.]
D'aplomb :
1. Corrompons
2. Gros fils d'abaca tordus par trois
4. Ouï au sud
Pas tout d'un coup
5. Oratorio japonais ?
Fort connu
6. Du fond à l'aplomb
7. Ton jamais pour toi
8. Haussons nos jupons
Coins noirsNicolas ayant produit trop tôt la solution du croisillon d'il y a cinq jours, voilà un suivant plus dur quant aux coins noirs mais d'un acabit fort voisin quant aux mots. Nous gardons toujours la loi du bon Pascal, qui disait : > - mots et définitions lipogrammatiques en E > - cases noires dessinant la lettre E
Horizontal :
I. Unît la souris au matou
II. Diminutif d'humain, dit-on
S'unit parfois à nos souris
III. Hi-fi d'antan
IV. Il y a plus d'un tour dans son nom
V. Rognons
VI. Tout à fait du sud
VII. Applaudit
VIII. Sodiumisât
IX. Animal à poil
Moins qu'un nain
X. On y voit maints savants sans prix
D'aplomb :
1. Ayons l'air d'un gai chat
2. Balai
Bas son
3. As
Pro
4. Jacuzzi, jazz cuit
Machin sans nom
5. Constituant du proton
Mi-clos
6. Point
Non loin d'ici
7. Cossus atours
À la fin d'un combat
8. Cri du baba
Au cours d'un combat (slogan du sud)
Hollandais aux bords du Nil
9. Sol au goudron
Coins noirsToujours sous la loi du bon Pascal, toujours aussi tordu :-)
De sénestre vers dextre :
I accorda un jour par an
II jouas au psy
III immortalisa un savant connu pour sa vis sans fin
IV impuissant à finir
V simili-caviar cuit
VI Armstrong y joua
VII dix sacs *
VIII au fond d'un bois
IX Springs où l'anglais fut battu
X fis subir un sort qu'a connu Hiroshima
D'élevé en descente :
1 amassa du pognon
2 fît moins qu'humain
3 vingt-trois uma
court cours
nom d'un homo *
4 un fond d'alcool
trois normaux, un plus long
avant midi pour un anglais, plus tard pour un français
5 pas dans Nancy mais autour
mi-mimi
court ou point
6 bouts d'ichtyornis
Nic *
loup qui plaît aux cabots
7 sans nom, mais non sans raison
mis à mal par un ara *
8 combat s'il voit son voisin suivant
combat s'il voit son voisin d'avant
* conçu pour un gars qui a lu à fond "l'art du mot obscur à tiroirs"
par Luc (oui, l'ami Luc qui a aussi fait un album à la Du Barry).
Coins noirs/* Nombres de Queneau */
/* Gef - 15 mars 2000 */
/* Revu par Nicolas Graner le 16/03/00 */
#include <stdio.h>
#define NMAX 2001 /* <= 4294967294 */
main()
{
unsigned long i,n,q,v;
n = 0;
for (q = 1; q <= NMAX; q++)
{
for ( i = v = 1 ;
i < q && (v = (v%2 ? q-v/2 : v/2)) != 1 ;
i++ )
;
if ( i == q )
{
printf("%7lu",q);
n++;
if (!(n%10))
printf(" (%4lu)\n",n);
}
}
printf("\n");
}
Liste des 320 premiers nombres de Queneau 1 2 3 5 6 9 11 14 18 23 ( 10)
26 29 30 33 35 39 41 50 51 53 ( 20)
65 69 74 81 83 86 89 90 95 98 ( 30)
99 105 113 119 131 134 135 146 155 158 ( 40)
173 174 179 183 186 189 191 194 209 210 ( 50)
221 230 231 233 239 243 245 251 254 261 ( 60)
270 273 278 281 293 299 303 306 309 323 ( 70)
326 329 330 338 350 354 359 371 375 378 ( 80)
386 393 398 410 411 413 414 419 426 429 ( 90)
431 438 441 443 453 470 473 483 491 495 ( 100)
509 515 519 530 531 543 545 554 558 561 ( 110)
575 585 593 606 611 614 615 618 629 638 ( 120)
639 641 645 650 651 653 659 683 686 690 ( 130)
713 719 723 725 726 741 743 746 749 755 ( 140)
761 765 771 774 779 783 785 791 803 809 ( 150)
810 818 831 833 834 846 866 870 873 879 ( 160)
891 893 911 923 930 933 935 938 939 950 ( 170)
953 965 974 975 986 989 993 998 1013 1014 ( 180)
1019 1026 1031 1034 1041 1043 1049 1055 1065 1070 ( 190)
1103 1106 1110 1118 1119 1121 1133 1134 1146 1154 ( 200)
1155 1166 1169 1178 1185 1194 1199 1211 1218 1223 ( 210)
1229 1233 1238 1251 1265 1269 1271 1274 1275 1278 ( 220)
1289 1295 1310 1323 1329 1331 1338 1341 1346 1349 ( 230)
1353 1355 1359 1370 1394 1398 1401 1409 1418 1421 ( 240)
1425 1430 1439 1443 1451 1454 1463 1469 1478 1481 ( 250)
1499 1505 1509 1511 1518 1533 1539 1541 1559 1583 ( 260)
1593 1601 1626 1649 1653 1659 1661 1673 1679 1685 ( 270)
1703 1706 1730 1733 1734 1745 1749 1755 1758 1763 ( 280)
1766 1769 1773 1778 1779 1785 1790 1791 1806 1811 ( 290)
1818 1821 1829 1835 1838 1845 1850 1854 1859 1863 ( 300)
1866 1883 1889 1898 1901 1923 1925 1926 1931 1938 ( 310)
1953 1955 1958 1959 1961 1965 1973 1983 1994 2001 ( 320)
Pour les amateurs de l'IOCCC,
voici un programme plus compact de Nicolas Graner,#include <stdio.h>
#define NMAX 2001
unsigned int n, q, x, i, v;
main()
{
for( ; q++-NMAX || !printf("\n") ; i || printf("%7u",q) &&
!(++n%10) && printf(" (%4u)\n",n) )
for( x=(i=q)*(v=2)+1 ; --i && v-1 ; ((v<<=1)>q) && (v=x-v) );
}
J'entends me dépêtrer de ce cercle de lettrés pervers, émerger de cet ensemble de ménestrels déments. Certes, je ne prétends être exercé en de tels démembrements et je cherche désespérément le règlement de ce mél-server de merdre. Je présente mes regrets et en même temps je je reste entêté : enlevez le mec <gef> de ce relevé de fêlés ! Je prends cette clef des prés, et cesse d'être présent. Bref, c'est le terme : je me désengrène. Gef_ "Qatramaran" n'a pas tant d'appâts : ça va d'accablants blablas rasants à d'abracadabrants bazars pas marrants, passant par d'agaçants cancans banals, par d'harassants chants dadas sans art... Ah ! Clan amalgamant la math à la grand-papa à l'apparat standard d'antan ! Fat magma, tas d'avatars à la Chapman, amas à gagas rabâchant tant d'ahanants gags à almanachs. Arrgh... Ça m'abattra, car ça va s'aggravant. Partant, ça va bardant : sortons mon nom d'hors vos propos trop cons; ôtons <toto> d'O.L.Po. ô Mojordomo. Tu crus qu'"unsubscr..." fut plus sûr ? Tu fus nul ! Un club d'Ubu fut plus dur qu'un mur d'URSS ! Ici prit fin l'incivil cri. Gil fit cinq-six clics : il inscrivit "nil". J'espère être exempté de lynch ;-). G_Plagiat d'Hugo (Vernier) Oh ! combien de serveurs, de pages incertaines
MM. et MMmes Faure (poètes), Coluthe (humoristes populaires), Litick (psychanalystes), Tommy (médecins), Nirve (brahmanes), Pire (ichtyologistes), Rétèque - Al Afin (rédacteurs de modes d'emploi), Capac - O'Mansey (chamailleurs irlando-péruviens), & Esposito-Farèse (oulipophiles) ont la joie de vous annoncer la naissance de leurs filles auxquelles ils ont tous donné le même prénom : Anna.Tanka allitéré On a ânonné :
Acrostiche isocélo-monovocalique Allah tant grand sa baraka lança Natal flagrant chanta à la maman Nana s'ancra dans hammam à nanan A l'almanach l'hagard papa dansaMonoconsonantisme
on a uni une nana nue à un âne inné. on a eu une oie ionienne une naine ou un nano-aï ? nenni ! on a eu une aînée en un an. aïe, une nuée au néon à anion : anna a eu un anneau noué où ? à une aine ? au néné ? non ! née, anna n'a eu un ennui : on a nié ! on ânonna en eau : « ô éon, on a eu une année inouïe. » oui, un nanan à nonne, un néo-nô à ana. na !Sonnet (h)olorime On ahana : « Si elle apparaissait plus tôt ? »
Diagonnet
Poème à double sens Je reste obsédé par la naissance d'Anna La mort de mon papa devient un souvenir Ce fut un cauchemar brumeux comme sauna Mais ne diminue pas ma passion d'avenir Mon immense chagrin a fondu au fourneau De scènes éprouvées dans les maternités En l'hôpital Cochin où de verts kimonos Près d'âmes élevées prouvent l'éternitéAnnagrammes Anna naît,
Simplification du 9/1/13
Sonnet à laisses (curieux)
[Sur la
liste oulipo,
Noël Bernard a eu l'idée
de supprimer les répétitions des
textes bègues, afin d'en obtenir des versions
« orthophoniques ». Voici donc
l'étrange poème symboliste que j'obtiens
à partir du sonnet ci-dessus.]
Monde, houx et couleur en
ma roche élue lente, et
m'aimant en ce gond ; gué
qu'arme aise en leurre issant,
Qui, étant l'hôte, au nez
tonne et démonte ouche, en
ta chaux vint celer vents :
puissance est plus cassée.
Lès clef rare où je tends
salive, air, sangle à sang,
la nuit, aulne est muré.
Mais vainqueur au cou laid,
pourpre intense en sept ans,
ô toi ! les mots coupais.
Bande de perroquets ahuris ! Ce texte original donne des indications sur les travaux de vieux génies bien connus. En effet, l'université a été incapable de vous enseigner les mathématiques de base. Les Archimèdes vous ennuient.Version en A
Imaginons un poème de N alexandrins classiques,
c'est-à-dire de 2N hémistiches hexasyllabiques.
En associant une lettre à chaque hémistiche, il
est utile de représenter le poème sous la forme
A B
C D
E F
G H
...
Si les césures sont soulignées par des espaces,
ou mieux, si les hémistiches comportent tous le
même nombre de caractères (isocélisme), il sera
possible de relire le même poème verticalement.
À condition de choisir des rimes brisées, ou un
autre schéma incluant des rimes à la césure, la
deuxième lecture fournira un poème régulier. Il
pourra ensuite être réécrit sous forme standard
A C
E G
...
B D
F H
...
Jusque là, rien d'original (à part l'isocélisme
optionnel). Il existe en effet d'assez nombreux
poèmes de ce type dans la littérature, utilisés
pour cacher un deuxième sens opposé au premier.
Mais que se passe-t-il si l'on itère le procédé
de lecture verticale ? Un 3ème poème apparaît :
A E
...
B F
...
C G
...
D H
...
Et si l'on continue, davantage de poèmes sont a
priori engendrés. Bien sûr, le nombre total est
fini, car on retombe sur le premier poème après
un certain nombre d'itérations. Le total dépend
du nombre de vers N, et ne dépasse jamais 2N-2.
Ce maximum est atteint pour N = 2, 3, 6, 7, ...
Au contraire, si N est une puissance de 2, nous
obtenons le nombre minimum de poèmes différents
que ce procédé peut engendrer, 1 + log N/log 2.
Par exemple, on ne trouve que quatre huitains :
A B A C A E A I
C D E G I M B J
E F I K B F C K
G H M O J N D L
I J B D C G E M
K L F H K O F N
M N J L D H G O
O P N P L P H P
Le cinquième serait identique au premier. Comme
de nombreuses contraintes prosodiques doivent a
priori être aussi respectées (comme la règle de
l'alternance des rimes, qui oblige au passage à
débuter certains hémistiches par des voyelles),
ce cas du nombre minimum de poèmes possibles me
semble le plus intéressant.
Le cas du maximum a
l'inconvénient d'engendrer toutes les suites de
deux hémistiches possibles, et l'écriveron peut
être tenté de tous les choisir grammaticalement
indépendants. L'exercice y perdrait son intérêt
littéraire, me semble-t-il. Les nombres de vers
N pour lesquels on obtient le maximum de poèmes
sont toutefois amusants à étudier d'un point de
vue mathématique, et ils sont d'ailleurs reliés
au problème des "nombres de Queneau". Notez une
différence importante avec les "quenines" : les
hémistiches numéros 1 et 2N ne se déplacent pas
alors que la permutation de Queneau-Daniel crée
un désordre total.
La structure des rimes n'est
pas totalement évidente si l'on désire que tous
les poèmes engendrés soient réguliers. Pour les
quatre huitains ci-dessus, on trouve facilement
une solution; voir l'exemple en fin de message.
En revanche, pour les 18 poèmes possibles de 14
vers que ce procédé fournit, je n'ai pas trouvé
de structure de rimes donnant à chaque fois des
sonnets (même shakespeariens, même italiens, ou
même légèrement irréguliers). La seule solution
évidente consiste à choisir la même rime à tous
les hémistiches et il ne s'agit plus de sonnet.
Après ce long baratin théorique, voilà donc mon
premier essai de poème à sens multiple. Je n'ai
cherché qu'à illustrer la structure et j'espère
que les abonnés de la liste oulipo vont envoyer
bientôt des exemples plus littéraires ! Amitiés
Gef_
Le marin et la Patagonie
------------------------
J'aimais deux éléments : l'air clair du firmament
l'eau de profonde abysse (ô deviendrai-je Ulysse)
Le feu roux de tourments m'angoisse affreusement,
et son teint d'écrevisse est-ce un pur artifice ?
La terre et ses couleurs les arbres et les fleurs
en quoi l'on s'intéresse ah je m'en bats la fesse
Son tremblement de coeur je l'avoue j'en ai peur,
autant fait ma détresse; et j'émigre en vitesse !
Le pompier et le sirocco
------------------------
J'aimais deux éléments : l'eau de profonde abysse
le feu roux de tourments et son teint d'écrevisse
La terre et ses couleurs en quoi l'on s'intéresse
son tremblement de coeur autant fait ma détresse.
L'air clair du firmament (ô deviendrai-je Ulysse)
m'angoisse affreusement; est-ce un pur artifice ?
Les arbres et les fleurs ah je m'en bats la fesse
Je l'avoue j'en ai peur, et j'émigre en vitesse !
La pluie du volcanologue
------------------------
J'aimais deux éléments : le feu roux de tourments
la terre et ses couleurs son tremblement de coeur
L'air clair du firmament m'angoisse affreusement;
les arbres et les fleurs je l'avoue j'en ai peur.
L'eau de profonde abysse et son teint d'écrevisse
en quoi l'on s'intéresse autant fait ma détresse.
(O deviendrai-je Ulysse) Est-ce un pur artifice ?
Ah je m'en bats la fesse et j'émigre en vitesse !
Le météorologue télévisé
------------------------
J'aimais deux éléments : la terre et ses couleurs
l'air clair du firmament les arbres et les fleurs
L'eau de profonde abysse en quoi l'on s'intéresse
(ô deviendrai-je Ulysse) ah je m'en bats la fesse
Le feu roux de tourments son tremblement de coeur
m'angoisse affreusement; je l'avoue j'en ai peur.
Et son teint d'écrevisse autant fait ma détresse;
est-ce un pur artifice ? Eh j'émigre en vitesse !
> mes textes genent l'ensemble des membres de ce > cercle, je le sens. mes pensees les emmerdent et > je m'en repens. les experts et les esthetes me > detestent, je le regrette. s'enteter est peche, > se rebeller est dement. je cede, je respecte les > regles, je m'enleve de ce cercle. je cesse > d'embeter mes tres chers freres et de declencher > betement des stress. cette lettre de dem' est > le terme de mes errements. > > regrets eternels > e+ > jbb C'est excellent, et je préfère très nettement ce genre de texte ! Je me permets, en effet, d'être net : je regrette tes précédents méls exempts de règles. Certes les pêches se fendent de temps en temps. Tes lettres remettent en scène cet expert en l'ensemble des événements : le sensé J.-B. B. [ne greffez de E vers le terme !], ce régent des pensées zen et des rêves d'esthètes, ce chef des mêlées envers le temps, elfe des belles lettres, préfet des recherches des CERN et CNRS ! En même temps, je te sens te méprendre de mec : tes méls ne s'élèvent vers l'excellence de cet être. Bref c'est frêle et léger, et je m'énerve... Le sept, je repère le texte précédent, et je m'en délecte le temps de déceler tes péchés : eh, ce benêt se sert de lettres blêmes répétées ! Ce zèbre n'est le réel J.-B. B., cet enflé ne révère les règles démentes de ce cercle ! Est-ce le Père Hébert en ventre et en vertèbres ? Je ne le pense ! Est-ce le sketch de Berge, de Bens ? [Perec est décédé] Je ne le sens... Bref, je me désespère de percer le secret de ce terne-bec. Mes révérences, G.E-F