Ouïseaunet
à rime orpheline
[premier E caduc à la rime à élider, le second à accentuer]
Célébrons deux
mille vingt-cinq le
beau jour de
l'an, gais cincles !
P.S. du lendemain : illustration gématrique de l'identité 13+23+33+43+53+63+73+83+93 = (1+2+3+4+5+6+7+8+9)2 = 2025
À [1 = 13]
ce [8 = 23]
code [27 = 33]
élégant [64 = 43]
la gématrie dédicace [125 = 53]
neuf lignes de prose, car [216 = 63]
ça illustre que la somme des cubes se [343 = 73]
trouve égaler deux mille vingt-cinq, millésime légal de [512 = 83]
la nouvelle année (et Nicomaque dirait que c'est le carré de la somme des neuf chiffres). [729 = 93]
[Voir aussi les autres
sommes
gématriques de 2025
obtenues par
les oulipotes, et
ces énoncés
d'il y a trois ans]
Diagonnet rectangulaire
[Sonnet élisabéthain décomposé en un rectangle 14×12 de syllabes
phonétiques, reproduit par la lecture de bas en haut de ses
colonnes successives. Il s'agit d'une exploration à la limite,
car tous les vers sont des permutations circulaires les uns des
autres à une seule syllabe près, c.-à-d. des quasi-holorimes.]
Ensemencement
comment?
(Perec, TROMPE L OEIL n° 4)
Mi-comique ode ira dire à ces dais cédés :
La miko m'y code ire. Ah ! dire assez « décède ».
Dès lors, mi-comique ode ira dire à ces dés :
C'est des gimmicks haut mis qu'ode ira dire. As, aide !
Décès d'ennemis qu'homme y code, y radiera.
Cédez CD rythmique aux mikos : dire, ah dire !
Râ cède et s'est décrit mis comme y code, ira
Dire à ces décédés amicaux : mikos d'ire.
Ras d'ire, assez d'essais des promis
comicos !
Dix radis racés, dey, c'est des
semis comiques
Qu'auxdits rats dire assez. D'essais, dey n'admit
qu'aulx.
Mi-code irradiera ces décès
d'ais chimiques.
Comme y code ire à dire à ces décès des deys,
Mi-comique ode ira dire : ah, ces décédés !
[Voir aussi
ces
poèmes
rimés
engendrés
par des diagonnets
et ce rectangle
donnant deux lectures différentes]
P.S. du 11/01/25 : diagonnet oblique 14×12, permettant un schéma de rimes marotique
Échec
Je croyais marcher droit au milieu de ma route,
Cavalcader là vite, aussi morne que Tour.
Vers vont trauma rater — j'y titube en détour.
Suis-je devenu Fou,
baillant ma banqueroute ?
Navire ensoleillé cueillant une
maroute,
L'hïéroglyphe entier bâtit mort demi-tour,
Comme sanglier
fouge ici, lieu grave autour.
Demeure au sol nu-tête, ô mini, crado, croûte !
Cohérent voeu ravi tôt dessala
choucas.
Livides, maladroits, tes mabouls reliquats
Nagent trop déchaînés en la noire choucroute.
Suivons camard sorcier s'il
aboule ad hoc tours !
Verve aliène grossiers en massacre à vautours
Qu'accroît une sornette et dénigre à mi-route.
bailler et abouler : donner
maroute : fleur médicinale
fouger : fouiller le sol avec le groin
choucas : petite corneille
[Voir aussi cette réponse d'Alexandre Carret]
Anagrammes de notes
[Rémi Schulz a
proposé, sur la
liste oulipo, de n'employer que des mots
anagrammes de suites de notes. Voici quelques phrases que j'ai
construites. Jouer simultanément toutes les notes de chaque mot
peut par exemple donner la partition dissonante qui suit.]
Si tu étudies la fastidieuse rime tordue, tu dois douter,
[si ut utdièse la utdièsefasi miré utrédo ut dosi utrédo]
réaliser tambouilles dérisoires, mariolles foirades, ...
[rélasiré utlasibémol sidorésiré résollami dofasiré]
affaires similaires. Formalise la surréalité, loser !
[réfasifa sirélasimi misolréfa la utrélasiré résol]
Utiliseras-tu là idées mobiles, affoleras-tu rôles étourdis ?
[siutlasiré ut la dièse sibémol fasolréfa ut résol utrésido]
Éliras-tu lais ramifiés, sire ? Iodleras-tu lais irisés ?
[rélasi ut lasi réfasimi rési dolasiré ut sila sirési]
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P.S. du 19/01/25 : même contrainte sous forme de sonnet. Alexandre Carret suggère de le nommer « sonet », anagramme de « notes ». Pour l'illustration sonore, j'ai cette fois imposé une note ou un accord par syllabe, comme s'il s'agissait d'une mise en musique du poème.
Botulisme mutilateur Formalise roides affaires, Sire outsider : tu solfieras Lais ramifiés, tu relieras Mobiles si trabéculaires. Dore tambouilles similaires ! Là, tu réutiliseras La rime, tu modifieras Étudiés relais solidaires. Idéalisme redouter, Surréalité dérouter, Tuer rodé ritualisme. Mail miré, tu furèterais Dïérèse, ourlets, dolorisme... Los tu désembouteillerais. Milos Reiser |
[utsibémol utmilaréut] [rémifasol dosiré sifaréfa] [siré utdosiré ut solsiréfa] [sila réfasimi ut rélasiré] [sibémol si lasibécarreut] [doré utsibémolla sisirélami] [la ut réutrésilasi] [la miré ut mifadosiré] [utdièse siréla sisirélado] [miladièse utrérédo] [utrélarési utrérédo] [utré doré silautrémi] [lami rémi ut faréutsiré] [rédièse solutré mirésoldo] [sol ut utdièserésibémolla] [misol résiré] |
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Enregistrement (fichier MP3 de 700 Ko)
[Voir aussi mes autres expériences oumupiennes]
Cothnoa d'mnansue
[rythme de la
Chanson d'automne lu verticalement, comme
pour le snéont ci-dessus, illustrant
donc l'égalité 4+4+3 = 3+3+3+2]
Mïaulons
Vos maux longs,
Vïolons
D'automne.
Votre choeur
Plante au coeur
Sa langueur
Aphone.
Paniquant,
Suffoquant
Blême quand
Fuit l'heure,
Je retiens
Les anciens
Jours terriens
Et pleure,
Puis me vêts
Et m'en vais :
L'air mauvais
M'emporte
Sans aile à
L'au-delà
Comme la
Fleur morte.
Multi-belle absente
[le quatrain de la colonne de gauche
code d'un coup les
seize mots de celle de droite]
Ce magnifique alphabet vois-je, Juge d'un speech bref : quel mot vu ? — Chaque plus fin bijou d'ouvrage Qu'imbu joug fond, s'il choit pourvu. |
Rime dite rima dame. Dita daté dama Dima, data rame, dîme, rama... Raté : rite rata Rita. |
P.S. du 16/02/25 : exploration à la limite de ce concept. Le quatrain de la colonne de gauche code d'un coup les 35 mots de celle de droite — cette fois même pas organisés pour y trouver un semblant de sens.
Juche or évangélique, Car vif bang de slam japhétique, Vague, embauchait jusqu'au plafond. Job : voc-plug qu'humour fond ! |
bora
dora fora
mora
Pora
sora
Tora bore dore fore more pore sore tore bori dori fori Mori Pori sori tori Bors dors fors mors Pors sors tors bort dort fort mort port sort tort |
P.P.S. du 02/03/25 : nouvelle exploration encore plus à la limite. Le haïku de la colonne de gauche code d'un coup les 72 mots de celle de droite, dont justement « mot ». Toutefois, 19 d'entre eux (signalés par un astérisque) sont interdits au Scrabble francophone.
J'éloigne chaque oeuf, Chef du lump brut jusqu'en grève. Quel vrai job : champ', fudge ! |
ban bas bat bin* bis bit bon bos* bot dan das* DAT* din dis dit don dos dot man mas mat min mis mit mon MOS mot pan pas pat pin pis pit* pon* POS* pot ran* ras rat rin* ris rit ron* ros rot san* sas sat* sin* sis sit* son SOS* sot tan tas TAT tin 'tis* tit* ton tos tôt van vas vat vin vis vit von* vos vot'* |
P.3S. du 20/03/25 : multi-belle absente masochiste. Le quatrain code d'un coup les six mots de schéma [kw]a[kwz]a définis en dessous, qui ont la particularité d'employer deux lettres rares, et surtout de les remplacer par d'autres lettres rares. Les vers font allusion aux différents sens de ces mots.
Quel vieux juge, chef dey, zoome au nestor superbe,
Filme poivre, bosquet du Congo, thé, judo,
Mythe du Japon, vers figé qu'il exacerbe ?
N'emplir de fèces jonque, et vogue, bushido !
kaka* : autre nom de l'oiseau appelé
nestor superbe.
kawa : (= kava) poivrier de Polynésie ;
(familier) variante de caoua, café.
kaza* : (= caza) circonscription judiciaire et administrative dans certains pays musulmans.
waka* : genre de poésie japonaise ;
langue adamawa parlée au Nigeria ;
pirogue traditionnelle maori utilisée pour voyager d'île en île sur l'océan Pacifique.
wawa* : langue parlée dans la province d'Adamawa au Cameroun ;
abachi, grand arbre africain de la famille des sterculiacées ;
(langage enfantin) toilettes, WC.
waza* : (arts martiaux japonais) technique de combat.
Il était une fois un groupe d'amis fans de jeux de rôles, sans doute un peu cons mais gais et sympathiques. Leurs fiancées étaient au contraire de sérieuses étudiantes en lettres. Au début du mois de mars, ces gars décidèrent de louer une ferme au Puy du Ptyx. Seule Judy avait pu les accompagner ; les autres jeunes filles préféraient réviser. Il fallait prendre deux cars de suite pour s'y rendre, via une escale à la gare routière du Mans.
Dès leur arrivée, ils furent charmés par le paysage : une mare où glissait une cane assez bavarde, de vigoureuses fougères dont quelque sore annonçait la reproduction imminente, un pin entaillé d'une care pour recueillir sa résine, un champ de maïs parcouru par un calme cavalier qui tirait à peine sur le mors de sa monture. Dans un coin du jardin, une ancienne maie, c'est-à-dire un vieux pétrin, était réservé pour toute fane de légume à brûler ultérieurement. Quelques mans, larves de hannetons, s'y nourrissaient en attendant.
Les copains firent tout de suite un tour rapide sur la côte,
où ils croisèrent les restes d'un canot qu'ils imaginèrent avoir
jadis servi de caie sur une galère. D'antiques inscriptions se
laissaient en effet déchiffrer sur les cans de ses planches
disjointes : Goie se cais, colpe li faie fors anme nostre.
« Pour moi, c'est du chinois !, s'exclama Éric.
— Dialectes gans ou môns ? », demanda Judy.
Ils restèrent cois devant tant d'érudition. Elle resta coie elle
aussi pour mieux savourer cet instant. Marc finit par préciser :
« Il veut dire que pour nous, c'est aussi peu compréhensible que
de l'arabe, du nigéro-congolais ou ce que l'on entend dans un
faré polynésien.
— La langue more, les fons et le pa'umotu ? », résuma Judy.
Taquin, Rémi chercha à entraîner la belle sur le terrain
scientifique où il était plus à l'aise : « Il faut que l'on
fore la moie de cette pierre de Rosette à l'aide d'un cône
d'une vingtaine de gons, et même si nous devons y passer
un sare de notre vie, nous pourrons jouer des sons de cors
d'une intensité d'un kilo-sone quand nous l'aurons traduite.
— Gane là, lui conseilla Éric en employant une expression
qu'il avait apprise au jeu de l'hombre : laisse tomber.
— Ce n'est pourtant pas si difficile, lâcha enfin Judy d'une
voix gaie, avec néanmoins la douceur d'un luth plutôt que les
fanfares annoncées par Rémi. Cela signifie “Serpe, si tu tombes,
tranche le lien mais pas notre âme.”
— Ah », conclut Aimé, gone lyonnais un peu taciturne.
Sur le chemin du retour vers la ferme, ils achetèrent de quoi préparer leur repas du soir : un peu de foie gras local en entrée, du poisson et des fruits de mer en plat principal (sars et coquillages ressemblant aux gors du Sénégal), puis des fars bretons comme dessert.
Dans la cuisine, ils remarquèrent que la porte d'un placard était
verrouillée. « C'est très classique dans les Airbnb, remarqua
Rémi. Ils y conservent le matériel de nettoyage et de rechange. »
Mais Éric, hacker aux multiples identités sur Internet (dont
son foné “Igor” sur Wikipédia), ne fut pas long à trouver la
clef sur le rebord de la cheminée. « Sais-tu que ce que tu
fais est illégal ?, dit Marc. Tu te comportes comme un mone.
— Plaît-il ?, répondit Éric.
— Un singe cercopithèque.
— Replaît-il ?, redit Éric.
— À grande queue.
— Ah, marmonna Aimé.
— Sois quand même prudent, insista Marc. Il ne faudrait pas
que tu te blesses et que notre séjour devienne gore.
— N'attends surtout pas qu'on te sane, ajouta Judy sans que
personne n'ose lui demander la signification de son archaïsme.
— Mais ce n'est pas un placard à balais ! », s'écria Éric en
découvrant derrière la porte une statue de jeune fille grecque
vêtue d'une saie doublée de soie. Sur le piédestal de la coré
étaient gravées ces quatre lignes :
Va, bel aujourd'hui qui point
Le bec : fjeld, temps qu'hiver neige.
De tombe à veuf, gloups ! choqué-je
Club qu'amphi dut voir ? Joug, foin !
« Hé bé, la limpidité n'est pas la qualité première de
cette région de goïs !, râla Éric. Qu'en penses-tu, Judy ?
— D'abord, sors de là immédiatement ! Ensuite, désolée, mais
ce n'est pas ma spécialité. Les lettres modernes sont ce que
nos amies révisent en ce moment. Elles nous auraient été
grandement utiles. »
Rémi se rappela que dans l'un des nombreux romans fantastiques
qu'il avait lus, il suffisait de formuler à voix haute ce genre
de vers pour acquérir les pouvoirs du mâne de la demeure. Malgré
ses timides protestations, Aimé fut unanimement désigné pour
tenter l'expérience, mais il constata que rien n'avait changé
après sa déclamation. Il remarqua toutefois que le début du
quatrain lui rappelait le sonnet aux rimes en -i de Mallarmé.
« L'as-tu lu ?, s'étonna Marc.
— Non, mais je crois que c'est celui qu'il cygne à la fin. Par
ailleurs, le troisième vers semble passer d'une image de mort
(“tombe”) à une image de solitude (“veuf”). L'interjection
“gloups !” ajoute une touche d'émotion brute, comme une réaction
de surprise ou d'effroi. “Choqué-je” est une forme archaïque ou
poétique pour exprimer un choc ou une stupeur. “Club” et “amphi”
(amphithéâtre) pourraient évoquer des lieux de rassemblement
ou de spectacle. “Joug” renvoie à une idée de contrainte ou de
domination, tandis que “foin” est une exclamation qui pourrait
exprimer le rejet ou la légèreté. Cette ligne semble mêler des
éléments de société, de spectacle et de libération. Globalement,
le poème semble explorer des thèmes de transition, de
métamorphose et de contrastes : entre la vie et la mort, la
beauté et la rudesse, la contrainte et la libération. Les
images sont fragmentées, presque surréalistes, et les sonorités
jouent un rôle clé dans la création d'une atmosphère à la fois
énigmatique et évocatrice. Le langage utilisé est dense, avec des
mots rares (“fjeld”, “joug”) et des constructions syntaxiques
inhabituelles, ce qui invite le lecteur à se concentrer sur les
sons et les associations d'idées plutôt que sur un sens littéral.
C'est un poème qui demande une lecture active et imaginative,
laissant une grande place à l'interprétation personnelle.
— Dis donc, tu m'as l'air d'avoir soudain retrouvé ta langue,
remarqua Rémi.
— Je ne voudrais pas vous inquiéter, mais j'ai le sentiment que
cette maison est envoûtée par une Intelligence Artificielle, osa
Éric d'une voix légèrement tremblante. C'est exactement le style
de leurs analyses. »
Aimé reprit la parole : « Ce poème est un exemple de lipogramme,
une contrainte littéraire où l'auteur s'interdit d'utiliser une
ou plusieurs lettres. Celui-ci est particulièrement célèbre car
il évite la lettre e, la plus fréquente en français. Il s'agit
du poème Les Vigiles de Georges Perec, extrait de son ouvrage
La Disparition (1969), un roman entier écrit sans la lettre
e. Le passage en question est un exploit linguistique,
montrant la virtuosité de Perec dans l'art de la contrainte.
En conclusion, ce poème est un véritable défi à la fois
pour l'auteur et le lecteur, et il illustre brillamment la
créativité que peut engendrer une contrainte littéraire. »
Tableau des 60 mots simultanément codés par le quatrain et employés dans le récit. Onze d'entre eux (signalés par un astérisque) sont interdits au Scrabble francophone, et trois de plus (signalés par un dièse) sont carrément du moyen français :
caie* cais# cane cans* care* cars
coie* cois cône cons coré cors
faie# fais fane fans faré fars
foie fois foné* fons fore fors
gaie gais gane* gans gare gars
goie# goïs gone gons gore gors*
maie mais mâne* mans mare mars
moie mois mone* môns more mors
saie sais sane* sans sare* sars
soie sois sone sons sore sors
Musique isogématrique
Rémi Schulz a
inventé la musique
isogématrique en janvier
dernier : toutes les mesures (ou paires de mesures, dans ses
exemples) ont la même somme gématrique quand on en écrit les notes
(françaises) en toutes lettres. Dans mon expérience ci-dessous,
les cent mesures (cinquante sur chaque portée, en canon)
valent 100. Toutes les solutions possibles
sont employées, à part celles nécessitant des mi dièse, si dièse
ou fa bémol. Les seuls do bémols sont aux deux dernières
mesures.
Cliquez sur l'image pour télécharger la
partition (fichier PDF de 86 Ko)
Enregistrement (fichier MP3 de 1,2 Mo)
[Voir aussi mes autres expériences oumupiennes]
Sous les verrous
[sonnet lipogrammatique en E à part quelques
barreaux de prison ne contenant que des E]
El Detenido (Le Détenu) Je suis un négatif, — le Tchouktche incontrôlé, Le dauphin de Chantraine à la tiare affranchie : Ce paradis meurt-il, — et mon bougeoir troublé Ceint un soleil brouillé par l'ivre Oligarchie. De la nuit des morts, seuil qui guéris l'isolé, Rends-nous le Pausilippe ou l'ampleur d'Italie, Le lys qui peindrait bien à mon coeur bousculé Le châtaignier où pampre à vos sureaux s'allie. Je suis Grâce ou Fortune ?... Adrien ou Littré ? Ce front stressait crûment au baiser du mirage ; Je sombrais en la grotte où la muse Aspic nage... Deux fois, le Styx passé, j'osais et fus titré, Rechantant tel un Maître à la harpe un ouvrage : Le soupir d'esprit pur et cris rageurs du mage. (Va garder le nerd)
[Voir aussi ces précédents poèmes & texte qui ont différents points communs]
Maliettes
[L'association Zazie Mode d'Emploi a proposé à
la liste oulipo de récrire
cette page de
Boris Vian en respectant les contraintes
que l'on veut. J'ai pour l'instant juste obtenu la possible
représentation d'une maliette
grâce aux sommes
gématriques des vers successifs écrites en base 2.]
Ne laissons point demain sombrer aux oubliettes
Ces oiseaux menacés. Il faut que nos meilleurs
Tagueurs animaliers peignent les maliettes,
Et que l'on étudie agilement leurs moeurs.
Qui pâlit, écoutant leurs douces ariettes,
Loua le charbonneux rouge de leurs couleurs,
Déjà séduit, comprit leurs humeurs inquiètes
Et la place baillée à de délicats coeurs.
Plumage duveté, vous mourez dès qu'on pose
Le doigt le plus léger. Fin pour la moindre cause :
Rire dédicacé d'un oeil, d'être de dos,
Lorsque inflexiblement la nuit se fait entendre,
Qu'on ôte nos chapeaux. Simple, subtile et tendre
Maliette aux chants vifs, aux vêtements bordeaux !
P.S. du 30/03/25 : exercice acrobatique illustrant qu'il est possible d'obtenir deux images différentes avec le programme de gématrie binaire. J'avais déjà tenté un ambigramme minimaliste en jouant sur la justification à gauche vs à droite, mais il s'agit ci-dessous d'obtenir deux images parfaitement rectangulaires selon les deux options « Gématrie des lignes » et « Gématries des mots concaténées ». La seconde est déjà très dure toute seule, donc c'est ici encore plus monstrueux. Forcer les lignes à avoir la même longueur selon les deux options demande en particulier de résoudre des équations (du même genre que dans la musique isogématrique). Le psittacisme du texte ci-dessous reflète la grande quantité de mots de gématrie égale à 10 que les rares solutions ont imposé.
Pour faire le portrait d'une maliette,
peindre d'abord
une cage :
J'ai franc trac. J'ai semé, j'ai rôdé, mais j'ai cru gâcher mon émoi : ébaudi, bec béant, j'ai piégé rare caille grège, amoureusement.
J'ai créché céans. Portraitiste, j'ai cru particulariser illustration dada : j'ai bec dada, j'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec...
J'ai bec doré, j'ai bec dada, j'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec. Abbé, j'ai amendé, j'ai allégé. Mon alpage guida mon armée évadée.
Mon nom resplendissait : j'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec. Collectionnons cent pérégrinations !
J'ai bec, j'ai bec, j'ai bec... J'ai gaîté étourdissante, banjo joice, dièse enflé, effet chargé — lait cru buccal, cacaos bus, amère salade labiale.
J'ai bec, j'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec dada, j'ai bec, j'ai fac, j'ai fac légale : universitaire, j'ai théoriquement révolutionné mon alinéa.
Investigateur fou, j'ai basané chics tourterelles crépusculaires. J'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec...
J'ai bec dada, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec, j'ai bec. Surprenantes idées transparentes, codas peu transcendantales !
J'ai bec, j'ai bec, j'ai bec. Mon arcane lui scanda mon hélice damnée. J'ai bec, j'ai bec, j'ai bec. Dames canes zinzinulent, survivantes.
J'ai bec dada, j'ai bec décati, j'ai bec monstrueux. Mon micmac tua mon apax. J'ai clamecé, pourrissant pile chez mon Aleph final. Maman !
Puis, en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau,
cliquer doucement sur le bouton « Gématrie des lignes ».
P.P.S. du 06/04/25 : mots croisés
reprenant l'oiseau binaire ci-dessus.
La solution est disponible sur
une page séparée
Horizontalement :
I. chimères d'alouettes et de mouettes
II. volatile associé aux pas fascistes ;
ancienne monnaie frappée d'un blason
III. dans l'aile et non la cuisse ;
corvidé en frac ;
en double chez les cormorans
IV. luth en poudre
V. poussé par surprise ;
même les coucous n'en ont qu'un ;
nom d'équerre pour que tout V soit entendu
VI. la fin de ces oiseaux ;
habille comme un vétérinaire
VII. puissance nulle ;
en voie de disparition
VIII. réduit à néant
IX. élimé ;
terme
X. moeurs ;
cardinal auxiliaire ;
introduction d'une hypothèse
XI. flotte en plein milieu d'une place
XII. auguste ;
passereau qui fait penser aux ordinateurs
XIII. pas neutre ;
tu
XIV. rapaces
Verticalement :
1. passereau cavernicole en deux mots
2. répulsif à chauves-souris ;
désherbant eurasien ;
immoral même sous cette forme
3. article défini comme une bande de tissu ;
sans aucun effet ;
révolution d'un angle
4. oiseau grimpeur et frappeur ;
bête
5. son sens est près de toujours
6. dans un seau ;
rarement pressé
7. tête tranchée ;
sied ;
rendue à la fin d'un drame
8. faire attention au V complet ;
les rossignols et les blongios en ont de légers ;
difficile
9. tentais une définition multiple
P.3S. du 13/04/25 : rimes à signes extérieurs de (grande) richesse
Décrivons tant la maliette,
Quoi, quelles moeurs ? T'y mi-nommant,
Des cris vont en l'âme à poète :
Couac ! elle meurt, timidement.
P.4S. du 21/04/25 : ambigramme
P.5S. du 07/05/25 : architog
Inquiètes
Maliettes,
Qui va décrire vos moeurs,
Vos douillettes
Ariettes ?
Si l'on t'effleure tu meurs,
Mise en miettes.
Vuzine
[Les canons de Vuza sont utilisés en
musique contemporaine depuis
longtemps. Rémi Schulz vient de
lancer leur exploration littéraire sur la
liste oulipo. J'ai ci-dessous
transformé le canon noté
[17,3,3,1,5,15,4,5,6,6,3,4][18,14,8,10,8,14]
en poème, en associant les voyelles AEIOUY aux six voix.
Chaque nouvelle voix attend que le thème rythmique soit
entièrement énoncé par la précédente avant d'entrer.
Le schéma vocalique de ce poème est ainsi
A........... .....a..a..a a....a...... ........a... a....a.....a .....a..a...
A........... .....aE.a..a a....a.....e ..e..ee.a..e a....a.....a ..e..ae.a..e
A....e.....e ..e..aE.a..a a....a..I..e ..e..ee.a..e ai..ia.ii..a .ie..ae.a..e
A...ie..i..e .ie..aEia..a ai..ia..I..e ..e.Oee.a..e ai..ia.iio.a oieooae.ao.e
A...ie..i..e oie.oaEiao.a ai.oia..Io.e o.e.Oee.a..e aiU.ia.iio.a oieooaeuaoue
Auu.ie.ui..e oie.oaEiaoua aiuoia.uIo.e oue.Oeeua.ue aiU.ia.iioYa oieooaeuaoue
Auuyieyuiyye oieyoaEiaoua aiuoiayuIoye oueyOeeuayue aiUyiayiioYa oieooaeuaoue
où les voyelles en capitales signalent le début des thèmes
rythmiques, les points signifient des silences, et les espaces
séparent des groupes de douze temps.]
Ça — — — — — — — — — — —
— — — — — n'a — — pas — — d'art,
Sans — — — — plan — — — — — —
— — — — — — — — à — — —
Chant — — : — — ça — — — — — part
— — — — — mal, — — là — — —.
Va — — — — — — — — — — —
— — — — — dans ce — grand — — parc
À — — — — plants — — — — — verts,
— — et — — prends de — francs — — vers
Blancs — — — — par — — — — — l'arc :
— — c'est — — la clef — d'ans — — pers.
Dans — — — — l'erg — — — — — sec
— — se — — bat le — sans — — trac,
Car — — — — tant — — vif — — mec
— — se — — sert de — char — — grec,
Tant il — — ira — finir — — snack
— vite — — dans ce — smart — — bec.
À — — — l'hiver, — — vil — — gel
— pince — — jà, se glissant — — tard
Dans l'if — —. Ni gants — — ni — — sel
— — ne — sont prêts, temps — à — — tel
Skating — — grisant !, — ni skis n'ont — fart.
Or il en honora le — glaçon — bel.
Ah, — — — livret — — si — — cher,
Bondis en — osant ces vibratos : — clap !
Malin, — tôt l'infant — — tint son — fer
Hors — des — rochers de — la — — mer,
Car il fut — fringant — d'instinct. Ô — cap
Sportif te comportant en un canon super !
La glu sut — tisser — subtils — — rets.
L'orphisme — dompta ce cristal rompu, da !
Transfigurons l'impact : — plus d'impro — très
Obscure — longtemps percutant — murets.
Ambigu, — l'instant — ici s'oxyda,
Non-dit réconfortant ne butant lors sur grès.
As-tu pu styliser ? Y survint ptyx crypté
Dont l'index y sonna le signal, consumant
L'attribut cortical. Y surgit son synthé,
Monument syncopé de pur larynx flûté.
Sans fin tu lyrisas lys indigo, rythmant
Ton bibelot oral en un patron sculpté.
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[Voir aussi mes autres expériences oumupiennes]
P.S. du 29/04/25 :
Desdichado selon le
canon de Vuza
[5,1,3,3,12,5,4,3,17,4,3,12,5,4,3,6,6,5,4,3,12,5,4,15,5,4,3,12][42,38,32,10,32,14],
qui donne le patron
143241 153165 / 135643 263462 / 145241 253145 / 135643 265462
245241 253165 / 135643 263462 / 145261 253165 / 133643 163462
145241 253165 / 135643 263442 / 145241 255165
235643 263462 / 145241 253165 / 135663 263462
où j'ai choisi 1 = [ɔ̃], 2 = [i], 3 = [ɛ̃], 4 = [ɛ], 5 = [e], 6 = [o] :
ɔ̃ɛɛ̃iɛɔ̃ ɔ̃eɛ̃ɔ̃oe / ɔ̃ɛ̃eoɛɛ̃ ioɛ̃ɛoi / ɔ̃ɛeiɛɔ̃ ieɛ̃ɔ̃ɛe / ɔ̃ɛ̃eoɛɛ̃ ioeɛoi
iɛeiɛɔ̃ ieɛ̃ɔ̃oe / ɔ̃ɛ̃eoɛɛ̃ ioɛ̃ɛoi / ɔ̃ɛeioɔ̃ ieɛ̃ɔ̃oe / ɔ̃ɛ̃ɛ̃oɛɛ̃ ɔ̃oɛ̃ɛoi
ɔ̃ɛeiɛɔ̃ ieɛ̃ɔ̃oe / ɔ̃ɛ̃eoɛɛ̃ ioɛ̃ɛɛi / ɔ̃ɛeiɛɔ̃ ieeɔ̃oe
iɛ̃eoɛɛ̃ ioɛ̃ɛoi / ɔ̃ɛeiɛɔ̃ ieɛ̃ɔ̃oe / ɔ̃ɛ̃eooɛ̃ ioɛ̃ɛoi
Les
[ɔ]
ouverts &
[o]
fermés sont identifiés, bien que
les
[ɛ]
ouverts &
[e]
fermés soient ici différenciés.
El Vuzado
(Le Canonisé)
On est l'indigne aiglon, — l'ombré, — l'inconsolé,
Mondain héros germain : snif, province est lors lie.
Mon dernier briquet fond, — qin s'éteint constellé,
Contraint mes morts destins si m'oppressait Folie.
Psy cher des gris caissons, qui m'étreins consolé,
Prompt, joins mes lots : Berlin qui s'obtiendrait jolie,
L'ombelle et l'îlot rond — j'y bée incontrôlé,
Combien grains au raisin font qu'au thym, cep fort lie !
Concerner Dilection, Littré, Sphinx ?... Gontaut né ?
Front nimbé d'ocre est ceint, griot inspectait nixes :
Bon, rêvez sirène, onde — illettrés ont zoné.
J'y vaincs tes eaux, mesquin Styx aux fins très prolixes.
On esthétisait donc l'hymne, écrin ronronné
Qu'on geint : fée aux mots craints, bigot saint, airs trop fixes.
Aimé-Romain Biron
Lipogramme
[Ce sonnet selon un rectangle d'or a deux buts :
— Souligner que le centre d'un objet n'est pas forcément son milieu.
— Écrire un lipogramme en Y non trivial.
Vous pouvez agrandir l'image à la taille de votre fenêtre en
cliquant dessus. Le centre de la spirale
logarithmique pointe vers l'emplacement de la sixième
(semi-)voyelle manquante, dont la moitié aurait à la rigueur
pu entrer au dessus du « u ».
Toutes les autres lettres sont employées,
et les « or » correspondent à des sections dorées (verticale
puis horizontale).]
El Dorado
Amer terne je stresse
De qebelés chef khmer
Ex-nègre crwth de fer
Est zébré de Détresse
Le tertre me redresse
Rends légendes et mer
Mêle trèfle très cher
Et le cep même presse
Je me sens d'or serti
Près d'hellène déesse
Rêve en ce chorus bel
Fends l'Enfer éternel
Ménestrel je ne cesse
Arts de clerc repenti
Glyn Byrd
[Voir aussi ce lipogramme en W non trivial de 2013]
P.S. du 19/05/25 : pendant consonantique (et pangrammatique) au sonnet ci-dessus. Seules les quatre consonnes SRTN sont employées, à un unique exemplaire près des seize autres consonnes, dans leur ordre de fréquence décroissante LCMDPGBHFZVQXJKW, et placées aux coins de rectangles d'or itérés. Dans l'image ci-dessous (que vous pouvez agrandir à la taille de votre fenêtre en cliquant dessus), leurs couleurs vont progressivement du vert au rouge. En ajoutant une variante raccourcie de ces explications avant le sonnet, on peut forcer la césure d'or gématrique à tomber pile avant l'« or » du huitième tétradécasyllabe. ;-)
Contorsionniste et sinistre un rimeur entraîne en rond
Ses traits noirs antérïeurs en testant neutre teinture
Essayiste à rets stressants tes tensons n'y tourneront
Si tu n'atteins ton sentier tare instaurant ta torture
En tes ressorts souterrains tous soins s'y tritureront
Soit tu ruses soit ton tort trousse une austère rature
Satiriste en saints sonnets trois tons nets satureront
Tant s'irisent nos instants notre or suit son ossature
Artistes à sorts restreints n'osez trêve qui soit trop
Nette Une autre rosse ainsi n'entre à Wroxeter au trot
Terriens ressaisissons-nous sans fous kanjis oratoires
S'attristant à son tintouin notre auteur étonnant sent
Sa sinistrose en sous-titre Ensuite en ses territoires
L'attrait naît sinon tantôt tout hère se brise en sang
Nouveaux
architogs
[Pierre Lamy a composé
en 2025 un
recueil de poèmes dont la forme principale
est le hog
de schéma 5+7+5 / 5+7+5 / 3, qu'il a baptisé
« heptacinq ». C'est en fait aussi un
tog,
un hypertog
et un métatog,
mais pas un architog.
Remarquant que le dernier schéma d'architog cité au bas de
cette page y ressemble
beaucoup, 3+7+3 / 3+7+3 / 3, je n'ai pas résisté à un hommage.]
L'amy Pierre
A défini l'heptacinq
En 25.
Plagïaire,
Osé-je de plus étroits
Heptatrois,
Roi des rois ?
*
Je
trouve toutefois que le schéma anacyclique 3+3+7+3+3+7+3,
immédiatement illustré il y
a trois ans, est plus facile à scander
(comme dans
cette chanson
et ces
protéonets).
En voici un exemple holorime :
Lori m'ait
tour unique :
l'art shit au goal or y met
la conique.
Tout runique,
l'architog holorime est
laconique.
*
Le 7 mai, j'ai aussi appliqué cette forme aux maliettes
*
Même schéma avec des vers d'un seul mot (sans compter les « L' » élidés)
L'écriture
Conjecture
L'intelligibilité.
L'interligne
Contresigne
L'indivisibilité,
L'unité.
*
Autre
type d'architog, de schéma très similaire 3+3+11+3+3+11+3, mais
avec des hendécasyllabes à la place des heptasyllabes. Il se
scande aussi très facilement :
En contrepied, j'ai cette fois employé des mots monosyllabiques.
Tu te sers
Dans tes vers
De mots brefs qui vont par trois ou bien par onze ;
Ils sont clairs
Mais non pairs
Car si ton plain-chant se rompt, en tant que bonze
Tu t'y perds.
*
Architog de schéma 5+13+5 / 5+13+5 / 13, l'un des plus simples de sept vers après ceux illustrés ci-dessus. Les tridécasyllabes sont césurés 4+5+4, afin d'obtenir une alternance presque parfaite de pentasyllabes et de quadrisyllabes. Synérère moderne sur « occasion ».
Ma dernière vie
Fut l'occasion de me convertir en papillon.
Vite j'eus envie
De revoir Sylvie.
Elle admira mes tons jaunes vifs et vermillon,
Clairement ravie.
Puis sur du liège elle m'asservit d'un aiguillon.
*
Architog de schéma 13+17+13 / 13+17+13 / 17, le dernier relativement simple (avant les vers de 23 syllabes de ces poèmes d'il y a trois ans). Les vers sont césurés 13 = 3+7+3 et 17 = 7+3+7 afin d'obtenir une alternance presque parfaite de trisyllabes et d'heptasyllabes.
L'apprenti sait maintenant léviter sans effort.
Aussi le démontre-t-il à son Maître, en voyant une rivière :
Crânement, sans se mouiller il atteint l'autre bord.
— On a tort de savourer ce moyen de transport,
Lui répond Bodhidharma. L'art du zen est d'arriver à le faire
Vers le bas. Six pieds sous terre est resté le record.
En essayant, le disciple en est mort. Ô sagesse trop sévère !